les thémes de bourgeois gentilhomme
Français
hajar99chakir1
Question
les thémes de bourgeois gentilhomme
1 Réponse
-
1. Réponse chaymaekhlifi
le bourgeois gentilhomme est une comédie ballet pièce ou se mêlent dialogues musique et danse écrite en prose et en cinq actes par molière . Elle fut représenté pour la 1ère fois le 14octobre 1670 pour le divertissement du roi à Chambord devant la cour. Le sujet ''une cérémonie turque burlesque'' a été imposé à l'auteur . En effet outre le fait que les turqueries étaient à la mode le roi louis XIV gardait rancune à un envoyé du Grand Turc reçu en grande pompe à Saint-Germain-en-Laye à la fin de l'année 1669 du peu de cas que cet ambassadeur avait fait de la magnificence de la réception
Molière utilise donc ce trompe d’œil pour développer la cri tique des manies d'un parvenu M.Jourdain.
e thème du bourgeois balourd qui veut devenir aristocrate, on s’en doute, est banal dans la littérature des sociétés d’ordres, et l’on en trouve déjà un exemple chez L’Arétain, avec La Cortigiana (1534). Plus étonnante, parce qu’infiniment plus précise, la parenté signalée dès la fin du XIXe siècle entre une comédie portugaise de Francisco Manuel de Melo, O Figalgo aprendiz, publiée à Lyon en 1665 et la pièce de Molière. Le 1er acte notamment y est quasi identique, puisque l’apprenti gentilhomme y prend des leçons d’escrime, de danse, de poésie et de musique, ce que fait Monsieur Jourdain. En outre, certains détails se retrouvent curieusement dans les deux œuvres : de même que le héros portugais préfère les danses populaires aux danses de cour, de même Monsieur Jourdain penche pour la chanson de Jeanneton alors qu’il reste insensible aux airs de cour (Resp. I, 6 et I, 2). À un autre moment, l’apprenti gentilhomme appelle ses valets ; Monsieur Jourdain vérifie comme lui que les siens sont bien là (Resp. I, 2 et I, 2). Enfin, détail intéressant parmi d’autres, le maître de poésie dit que ses élèves nobles ne savent « nem prosa nem rima », ce qui rappelle que Monsieur Jourdain ignore cette distinction entre prose et vers (II, 5). Mais on ignore si Molière a eu ce texte entre les mains, s’il en a entendu parler, ou s’il existe une source commune, antérieure à ces deux pièces.